Filmeuses de vagabondes Les choix d’interprétation de la vagabonde par la cinéaste Étude comparée de : Sans toit ni loi d’Agnès Varda, Wanda de Barbara Loden, Je tu il elle de Chantal Akerman et Le Camion de Marguerite Duras, pour nourrir une démarche pratique

Résumé : Il sera question de l’étude de quatre films réalisés par des femmes qui mettent en scène des personnages de vagabondes : Sans toit ni loi d’Agnès Varda, Wanda de Barbara Loden, Je tu il elle de Chantal Akerman et Le Camion de Marguerite Duras. Dans trois de ces quatre films, la réalisatrice interprète la vagabonde, avec des degrés d’implication corporelle et de distance avec le personnage, variés. Il s’agira de questionner ce choix d’interpréter, conjointement à un travail de mise en scène et dans le cas de Sans toit ni loi, celui de collaborer avec une comédienne. L’objectif étant aussi, par l’étude de ces films, de nourrir une démarche pratique : celle de la
réalisation d’un court-métrage.

Mots-clés :Vagabondes – marginalité – errance – réalisatrices – interprétation – esthétique – Barbara Loden – Agnès Varda – Marguerite Duras – Chantal Akerman

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Abstract: Four films by female directors will be analysed, staging vagabonds : Sans toit ni loi, by Agnès Varda, Wanda by Barbara Loden, Je tu il elle by Chantal Akerman and The truck by Marguerite Duras. In three of these films, the directors interpret the vagabond with various degrees of physical implication and distance towards the character. The aim will be to question
the choice to interpret, all the while directing in the case of Sans toit ni loi, or the choice of working with an actor. Through the analysis of these films, the goal will also be to feed a practical procedure : the one of the director of a short film.

Keywords: Vagabonds – marginality – wandering – female director – interpretation – aesthetics – Barbara Loden – Agnès Varda – Marguerite Duras – Chantal Akerman