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Étude de l’interface entre une station de travail audionumérique et la partition. Optimisation de la chaîne de composition et de production d’une musique de film
Auteur : Nelson Santoni
Directeur(s) de mémoire : Jean Rouchouse & Sylvain Morizet
Son
Résumé : À l’instar des progrès techniques qui ont jalonné l’industrie cinématographique, l’informatique musicale a révolutionné les méthodes de composition et de production de la musique de film. Aujourd’hui, l’environnement et le flux de travail du compositeur moderne s’articulent autour d’une STAN (Station de Travail Audio-Numérique), grâce à laquelle il compose, enregistre, produit, et surtout maquette. En effet, depuis quelques années, les instruments virtuels offrent la possibilité de produire des maquettes vraisemblables, qui ressemblent à s’y méprendre à la musique définitive qui sera enregistrée par de véritables musiciens. Fort heureusement, il n’est pas encore d’actualité de négliger et d’abandonner les bénéfices d’une séance d’enregistrement, et de ce fait, il est nécessaire d’orchestrer et d’éditer des partitions d’après la maquette produite par le compositeur. Ainsi, une fois que la maquette programmée par le compositeur est prête, elle est exportée dans un fichier MIDI standard, qui est à son tour importé dans un logiciel de notation musicale. C’est dans ce logiciel que la maquette est orchestrée et que les partitions sont éditées à l’attention des musiciens. Compte-tenu de l’incessante réduction des temps de production et des budgets alloués par l’industrie cinématographique, les développeurs et les utilisateurs de leurs outils sont dans une recherche constante et fiévreuse de l’optimisation et de la fluidité de l’ensemble du processus. Si les rouages du maquettage, de l’orchestration et de la copie sont bien huilés, ce n’est pas le cas du passage de la STAN au logiciel de notation musicale. Cette interface entre le monde de la STAN et celui de la partition ne fonctionne pas à merveille, et mérite que nous nous y attardions ; il ne suffit que d’une goutte d’huile pour que tous les maillons de la chaîne fonctionnent de concert.
Mots-clés : musique de film, MIDI, STAN, notation musicale, partition, quantification, maquette, instrument virtuel.
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Abstract: Just as the technical improvements have punctuated the film production industry, computer music has revolutionized the way film music is composed and produced. Nowadays, the modern scoring film composer’s workflow is structured around a DAW (Digital Audio Workstation), which allows him to compose, record, produce, but most of all to mock his music up. Indeed, over the last years, virtual instruments have offered the possibility to produce credible mock-ups, which sound like the final music recorded by real musicians. Luckily, it is not topical to do without the benefits of a recording session, that is why it is necessary to orchestrate and edit music sheets according to the composer’s mock-up. Thereby, once the music mocked up by the composer is ready, it is exported to a Standard MIDI File (SMF), which is then imported into a music scoring and notation software. It will then be orchestrated, and music sheets will be edited for the attention of musicians. Given the fact that production schedules and budgets granted by the film producers are decreasing, the developers and the users of the tools are constantly looking for ways to optimize and make the entire scoring process more fluid. If the machinery of mock-upping, orchestrating and music copying is well-oiled, switching from the DAW to the music scoring and notation software does not work like a charm, and it deserves our attention; it may take a single drop of oil in order to make all the scoring chain act in concert.
Keywords: film music, MIDI, DAW, music notation, scoring, quantization, mock-up, virtual instrument.