Anne Leroy (photo 2008) – C’était le diable qui se vengeait
La photographe Anne Leroy débarque au Pôle international de la Préhistoire aux Eyzies, pour présenter son exposition « C’était le diable qui se vengeait », du 11 avril au 15 juin. Le vernissage aura lieu ce vendredi à 18h30.
Au Pôle international de la préhistoire : 30 Rue du Moulin, 24620 Les Eyzies
Alors qu’à l’aube du XXe siècle, la vallée de la Vézère était encore considérée comme un « mauvais pays », elle jouit aujourd’hui d’une image de paradis et suscite un sentiment de fascination. « C’était le diable qui se vengeait » est un projet qui vise à comprendre et à montrer, par la photographie, ce renversement d’image. Comment ce territoire s’est-il nappé d’une aura énigmatique ’ D’où vient sa mystérieuse alchimie ’
Anne Leroy est née en 1984. Diplômée en photographie de l’ENS Louis-Lumière, elle enseigne la photographie documentaire à l’École normale supérieure à Paris. Depuis 2008, elle travaille sur des projets documentaires au long cours. Elle a d’abord abordé la question des jeunes en milieu scolaire en France avant de s’intéresser au monde ouvrier en Roumanie (Mioveni) puis à un territoire du Caucase de facto indépendant (Abkhazie), et enfin à la ligne de démarcation pendant la Seconde Guerre mondiale.
En parallèle de sa résidence au PIP, elle développe deux projets en parallèle : un travail sur l’agriculture en France mêlant photographies, écriture, créations sonore et filmique ; et un travail en duo avec une anthropologue qui traite d’une institution emblématique de « l’urgence sociale » et ses hébergés.
Source : Dordogne libre
Entrée libre et gratuite. Réservation conseillée au 05 53 06 06 97 ou
Aminata Beye (photo 2022) – Ici, les ruines chantent…
Du lundi 14 avril au samedi 14 juin 2025
Vernissage le jeudi 17 avril de 18h à 21h
à Nation Photo 56 rue Monge, Paris 5e
« Juillet 2024, je pars en Arménie pour quinze jours. Tamara Stepanyan, réalisatrice, m’a demandé de venir pour faire des photographies de plateau sur le tournage de son premier long métrage de fiction. Hovnatan Avédikian, comédien et acteur dans le film, loue une voiture et pendant ses jours off on sillonne des recoins du Nord de l’Arménie. Les routes sont sinueuses, il me semble parfois que nous sommes au bout d’un monde. Les monastères cachés par la végétation parsèment les paysages.
Là-bas, chaque pierre semble nous porter un message.
Là-bas, chaque ruine semble nous chanter son histoire.
Là-bas, la jeunesse semble meurtrie et porter une grande douleur.
Là-bas, les ancien•nes nous ont donné de la lumière.
Là-bas, la flamme des bougies danse sur les murs noircis des églises et des monastères.
Là-bas, les abricots ont une saveur particulière, ils semblent gorgés de crème et sont si juteux.
Là-bas, le temps semble figé et flotter autour de nous.
Là-bas, la nature a une odeur gorgée de soleil.
Là-bas, les chiens ont un regard humain, comme si les âmes des soldats décédés revenaient protéger les vivants.
Là-bas, j’ai vu beaucoup de corps meurtris.
Là-bas, j’ai entendu le son du Duduk raisonner dans le Monastère où a vécu Sayat Nova.
Alors, là-bas j’ai tenté d’inscrire mes ressentis dans la matière argentique et de mettre en poésie le chant des ruines.
J’espère que chacun•e de vous voyagera un peu grâce à ces photographies.
Des fuites de lumière comme un langage des esprits.
Car là-bas, nous ne sommes jamais vraiment seul•es.
Source : Nation Photo
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