L’École est partenaire du colloque : Environnement et paysage au Japon et à la Réunion.
Ce colloque se tient sur l’île de La réunion et en visio (format hybride) du 7 au 9 décembre 2023.
Élise DOMENACH, professeure des universités et directrice de la recherche, est co-organisatrice de ce colloque.
Ce colloque pose dans une perspective d’écocritique comparée (Okinawa / La réunion, et Japon/ France) la question des multiples rapports entre arts, paysages et environnements, en privilégiant les problématiques liées aux paysages insulaires et côtiers. Il associe des expositions, la présentation de travaux de recherche-création et de travaux de recherche pluridisciplinaires, venant des champs des études cinématographiques, des études littéraires, des études anglophones et de la japonologie. La collaboration scientifique entre chercheurs qui porte ce projet est le fruit d’un travail ancien (initié par M. Allaoui et E. Domenach en 2014). Il a permis d’associer pour ce colloque l’ENS Louis-Lumière à deux établissements d’enseignement supérieur réunionnais, l’Université de La Réunion et l’École Supérieure d’Art La Réunion, ainsi qu’au laboratoire CNRS l’Institut d’Asie Orientale (UMR5062).
L’École est également partenaire du séminaire "Matières et régimes sensibles des virtuels numériques".
En partenariat avec l’IRCAV, l’Ecole des arts décoratifs de Paris et le Cerilac, ce séminaire de recherche co-organisé par Giusy Pisano, professeure des universités à l’ENS Louis-Lumière se déroule durant toute l’année universitaire 2023 / 2024.
Présentation : Le monde de l’art et l’acte de création ont été profondément marqués ces dernières décennies par la reconfiguration et la complexification du rapport entre l’homme et la machine, d’une part, et des circulations accrues entre les espaces physique et virtuel, d’autre part. La transformation numérique de l’acte, du geste de création et de la matière même de l’œuvre pose des questions esthétiques à un niveau aussi bien formel – confirmation des formes processuelles, performatives, génératives, immersives, éco-poétiques, etc.-, qu’éthique et politique avec la prolifération des théories philosophiques élargissant le point de vue anthropocentrique aux idées de l’écocentrisme, de biopolitique, ou encore de la techno-diversité. La notion d’écriture qui précède et compose l’acte d’immersion apparaît centrale dans un monde d’images, de sons et de narrations où le code, l’algorithme et la technologie cybernétique remplacent la production des représentations par empreinte, et produisent des formes génératives qui confèrent un certain pouvoir d’imagination à la machine.
Ce séminaire se donne pour but d’analyser, en premier lieu, le potentiel de production et d’écriture de nouvelles formes, textures et de procédés immersifs à travers un certain nombre d’approches théoriques ; et en deuxième lieu, de répertorier la variété des gestes critiques que déploient certaines propositions artistiques à même les médiums virtuels.déplacement.
Yohan Zeitoun, promotion Son 2010, soutient sa thèse en arts et sciences de l’art, spécialité esthétique, intitulée « Esthétique du geste : histoire d’une tentative pour un traité des objets de la danse », le lundi 11 décembre à 9h en salle 120 du Centre Saint-Charles de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.
Cette thèse a été effectuée sous la direction de Monsieur Gérard Pelé (Professeur émérite, université Paris 1 et ENS Louis-Lumière).
