Actualités du Master Photographie - septembre octobre 2022


Retour en images

sur le Workshop croisé au Centre Photographique d’Ile-de-France organisé du 19 au 22 septembre avec les étudiantes et étudiants du Master Photographie et les étudiantes et étudiants du Master Photo de Paris 8 sur le thème de la paréidolie, animé par Marina Gadonneix (ainsi que par N. Abadie, M. Harel-Vivier, A. Gisinger et F. Maindon).

 

marinaGadonneix-StéphaneRagot

Marina Gadonneix commente le travail de Stéphane Ragot (Paris8)

accrochage
Accrochage des travaux
promo2023 Et Nadege Abadie@cpif
Promotion 2023 avec Nadege Abadie

Artec

Démarrage du projet Artec « numérique-investigation.org » avec le Master 2 « Plateformes numériques, création et innovation » de Paris 8, dirigé par Sophie Jehel, et les étudiantes et étudiants du Master Photographie de l’ENS Louis-Lumière, encadrés par Véronique Figini. Cette séquence se concrétisera prochainement par une publication sur le site du projet et l’organisation d’une journée de table ronde.

Cette année trois thématiques seront traitées, en lien avec les habitus numériques : mémoire, utopie et vie privée.

Numerique.org©Alma Moreno-Lelong

Alma Moreno-Lelong

Participation à la 9ème Biennale photographique de la ville de Conches-en-Ouche

conches en ouche

Dans le cadre d’un partenariat entre l’ENS Louis-Lumière et la Mairie de Conches-en-Ouches, 6 étudiantes et étudiants du Master Photographie vont exposer certains de leurs travaux.

Plus d’informations ici.


Prix CST


English below

La Commission Supérieure Technique de l’image et du Son, l’ENS Louis-Lumière et l’Université d’Evry-Val d’Essonne ont remis le prix qui récompense un mémoire de recherche à Camille Aubriot, promotion cinéma 2020, pour son mémoire Filmer la brume, le brouillard et la fumée : enjeux artistiques et techniques, sous la direction de Sylvie Carcedo (enseignante et référente du master cinéma et Jean-Marie Dreujou (directeur de photographie).

Le jury du Prix de la meilleure recherche était composé de Dominique Vidal (directeur technique chez Buf Companie), des enseignantes et enseignants Bérénice Bonhomme, Kira Kitsopanidou et Vincent Sorrel, et de Hans-Nikolas Locher (directeur du développement à la CST). Le jury récompense ce travail pour son originalité et la qualité de sa démarche d’analyse laissant une part importante aux entretiens avec les professionnels et à l’expérimentation.

Vous pouvez retrouver une présentation complète du mémoire dans le dernier numéro de la Lettre de la CST ici. (page 26)

 

Camille Aubriot extrait PPM

Camille Aubriot extrait de sa Partie Pratique de Mémoire

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CST Prize

Camille Aubriot, ENS Louis-Lumière student in the Masters in Cinema, wins CST Prize for best research in film and audiovisual technique.

The CST (Commission Supérieure Technique de l’image et du son, a professional association of cinema, audiovisual and multimedia technicians and artists technicians), the ENS Louis-Lumière and University Evry-Val d’Essonne awarded the prize for best research memoir to Camille Aubriot (Cinema, 2020), for her memoir « Filming mist, fog and smoke : artistic and technical challenges », under the supervision of Sylvie Carcedo (course leader and DP) and Jean-Marie Dreujou (cinematographer).

The jury was composed of Dominique Vidal (technical director at Buf Companie), professors Bérénice Bonhomme, Kira Kitsopanisou and Vincent Sorrel, and Hans-Nikolas Locher (director of development at CST). The jury praised the memoir for its originality and Aubriot’s emphasis on both interviews with industry experts and experimentation.

A detailed presentation of the memoir can be found in the latest issue of la Lettre de la CST.


Un Oscar pour une ancienne étudiante de l'ENS Louis-Lumière

English below

Diplômée de l’ENS Louis-Lumière en 1984 (promotion cinéma), Euzhan Palcy a œuvré comme réalisatrice de fictions et de documentaires, scénariste et productrice.

En 1983, son premier long-métrage, Rue Cases-Nègres, adapté du roman de l’auteur martiniquais Joseph Zobel, connaît un succès public et critique en recevant à la Mostra de Venise le lion d’argent du Meilleur premier film, puis en 1984 un César de la meilleure première œuvre, première réalisatrice à obtenir le prix. Son immense carrière s’est partagée entre les Etats-Unis, la France et la Martinique.

Parmi ses autres réalisations, on retrouve notamment :

  • Une saison blanche et sèche, en 1989
  • Siméon, en 1992
  • Aimé Césaire, une voix pour l’Histoire, documentaire en 1994
  • The Killing Yard, en 2001
  • Parcours de dissidents, 2010.

L’Académie des Oscars lui décerne en novembre 2022 un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. « Son travail a été source d’inspiration pour bien des réalisateurs, artistes contemporains et romanciers ».

L’ENS Louis-Lumière félicite Euzhan Palcy et salue cette grande dame du cinéma et une incroyable carrière.

Information disponible ici aussi.

Euzhan Palcy entourée du directeur Vincent Lowy et du directeur des études Ghassan Koteit en juin 2022 lors de la cérémonie de remise de la Médaille d’Honneur de la SACD. // Euzhan Palcy surrounded by ENS Louis-Lumière director Vincent Lowy and Ghassan Koteit, director of studies, at the ceremony awarding her the SACD [Society of Dramatic Authors and Composers] Medal of Honor, in June 2022.

ENS Louis-Lumière graduate wins an Oscar

The Academy of Motion Picture Arts and Sciences will present director Euzhan Palcy with an Honorary Award in November.

Euzhan Palcy (Cinema, 1984) is a fiction and documentary film director, screenwriter and producer.

Sugar Cane Alley (La Rue Cases-Nègres), her first feature film (1983), adapted from the novel by Martinican writer Joseph Zobel, enjoyed considerable public and critical success, and went on to receive the award for best début film at the Venice Film Festival. The following year, the film was awarded a César for best first feature film. Palcy was the first female filmmaker to receive this award. She split her career between the United States, France, and Martinique.

Other films include:

  • A Dry White Season (Une saison blanche et sèche), 1989
  • Siméon, 1992
  • Aimé Césaire: A Voice for History (Aimé Césaire, une voix pour l’Histoire), 1994 (documentary)
  • The Killing Yard, 2001
  • Parcours de dissidents, 2006

Euzhan Palcy will receive an Honorary Award for her career at the Academy of Motion Picture Arts and Sciences Governors Awards, on November 19, 2022, in Los Angeles. « Her work has been a source of inspiration for filmmakers, contemporary artists and novelists alike », the Academy said in a statement.

The ENS Louis-Lumière extends its warmest congratulations to Euzhan Palcy and celebrates her outstanding career.


Exposition "ça creuse" organisée par 48+


L’association 48+ organise une deuxième exposition pour l’année 2022 intitulée :

« ÇA CREUSE »

L’exposition se tiendra en septembre du 9 septembre au 30 septembre à la Galerie Mariton, 10 rue Mariton, 93400 Saint Ouen.

Le vernissage de l’exposition aura lieu le jeudi 8 septembre à partir de 18h30, présentation des oeuvres et séances portraits à l’Afghan Box (dirigées par Antoine Bertron).

Présentation :

« L’exposition « Ça Creuse » propose des œuvres s’intéressant au processus de réflexion et sa mise en action. Au-delà de ces deux bornes, la question et la réponse : comment le chemin s’exerce ?

Proposer un creux dans une époque qui exige le besoin essentiel du temps. Travailler pour enlever la matière, descendre pour mieux comprendre et espérer au fond trouver quelque chose. »

Artistes de l’école exposés :

Camille Tirard (Son 3) accompagnée de Camille Vaugon

Arthur Voirin (Photo 2)

Clément Montméa (Photo 3)

Josselin Apertet (Photo 3)

Angel Pandiella (Photo 2) accompagné de Raphaëlle Foulon et Lucas Dussans

Mina Bonduelle (Ciné 2)

Jean-Baptiste Salaün (Photo 3)

Milo Garcia (Photo 3)

Mathieu Gervais de Lafond (Photo 2)

Yann Brecy (Son 3)

Retrouvez plus d’informations sur 48-plus.fr, l’instagram et le facebook de l’association.


Sortie livre été 2022

Titres de sections.


Jean-François Robin, diplômé en 1966 de l’école, directeur de la photographie pour plus de 90 films et membre de l’AFC, vient de publier un nouvel ouvrage :

L’Oeil à la caméra – Cinquante ans d’images

aux éditions l’Harmattan.

Présentation du livre (4ème de couverture ) :

Jean François Robin

« Pour un chef opérateur, la finalité du tournage d’un film est d’en enregistrer les images. Celles-là resteront, fixées à jamais sur une pellicule ou dans un fichier numérique, et de plus, elles sont reproductibles. On pourra les revoir à chaque fois que le film sera diffusé, dans son intégralité, en extraits ou en photographies. Ce livre raconte donc les images, les souvenirs et les rencontres qui ont illustré ma carrière « d’opérateur de prise de vues » tout au long des quatre-vingt-dix films que j’ai tournés. Des images de tous ceux qui gravitent autour de la création, des images de ceux qui sont en haut de l’affiche et des autres qui restent dans l’ombre, des images du hors champ qui se cache derrière l’écran. Enfin, les images des films qui ont fait l’histoire. Elles sont précieuses et il faut les conserver parce qu’elles constituent une mémoire du cinéma et que chaque art a besoin d’une mémoire. »

Retrouvez une présentation détaillée avec plusieurs extraits sur le site de l’AFC.

Et les informations sur la parution sur le site des éditions L’Harmattan.


Retour sur le partenariat du Master Son avec l'IRCAM

ACMM : Atelier de captation musiques mixtes


Partenariat avec L’Ircam, en association avec des étudiants-musiciens du Pôle Sup’ 93 et des élèves de l’ENS Louis-Lumière.

Un groupe de six élèves ingénieurs du son de l’ENS Louis-Lumière ont participé pendant deux semaines à un atelier sur l’apprentissage et la maitrise de la captation audio d’œuvres de musique mixte (musique combinant une partie instrumentale, jouée des interprètes avec une partie acousmatique, jouée par haut-parleurs, à partir d’un contenu fixé sur bande ou bien d’enrichissements électroniques appliqués en temps-réel) à travers des sessions de travail sur des logiciels dédiés, notamment le Spat, des séances d’enregistrement et de montage audio en studio et la captation du concert de ce soir sous plusieurs formats d’enregistrement stéréo, multicanal et binaural. L’atelier se concluant avec l’enregistrement, mixé en live, du concert de l’atelier des musique mixte dans le cadre du festival ManiFeste de l’Ircam.

Retours en images :

ircam

©Sébastien Naves / ©Ircam

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IRCAM
©Sébastien Naves / ©Ircam

 

 

 

 

 

 

 

 

IRCAM
©Sébastien Naves / ©Ircam


Kiefer par Youssef Ishaghpour

Il fallait un esprit comme celui d’Ishaghpour, familier de la philosophie allemande comme de l’histoire de la peinture occidentale pour réussir à donner la dimension de l’œuvre de Kiefer et décrypter les mécanismes sous jacents à son élaboration.

Né sous les bombes, Anselm Kiefer a appris le monde en jouant dans les ruines. C’est l’origine et l’horizon de son œuvre qui s’est voulue, dès le départ, à la mesure de la grandeur auto-proclamée, auto-détruite et ravagée de l’Allemagne, et, partant de là, de celle de l’Histoire de l’humanité entière, depuis la désolation des paysages calcinés jusqu’aux décombres d’anciens temples, et même du désastre originaire inhérent à la création du monde. Héritier de l’idéalisme et du romantisme allemand, Kiefer englobe et s’approprie tout – du matériel et de l’immatériel, du cosmos et de l’univers humain : ses propres rognures d’ongles et les brins d’herbe, l’empyrée, les cailloux et les fleurs, les mythes de diverses croyances (germanique, juive, grecque, chrétienne, gnostique) la parole des poètes(Ingeborg Bachmann, Paul Celan, surtout, et beaucoup d’autres), les traces de l’Histoire, les anges, les plantes et les constellations. Utilisant des matériaux et des techniques divers, démulti- pliant les supports (peinture, sculpture, vitrine, livres innombrables, ateliers grandioses, véritables domaines, cosmos à part entière, Kiefer, devant le désenchantement du monde, a recours, comme Wagner avant lui, au mythe et au « grand art ». Cet essai puissant et profond interroge à travers l’œuvre de Kiefer, la possibilité de l’art dans un monde qui – après Auschwitz – a survécu à sa propre ruine.

Cet essai, médité et écrit pendant 7 ans est parvenu au Canoë en même temps que l’annonce d’une grande exposition Kiefer au Grand Palais de décembre 2021 à janvier 2022.


Babette Mangolte (cinéma, 1966) reçoit le prix Women in Motion 2022


« Installée à New York dans les années 1970, la cinéaste et photographe expérimentale Babette Mangolte a documenté la scène chorégraphique et performative de la ville. Dès cette période, elle a développé un langage photographique et cinématographique fondé sur la subjectivité de la caméra, le rôle central du spectateur dans le dispositif, et la relation du corps humain à l’espace. Dans les années 1980, elle poursuit cette recherche de manière active et rigoureuse, et participe activement à la définition et à la construction d’une archive de la performance, afin de l’inscrire dans un temps et un contexte précis. Son travail nous permet de parcourir plus de cinquante ans de création, marqués notamment par Yvonne Rainer, Trisha Brown, Richard Foreman, Lucinda Childs, Simone Forti, Robert Morris, Joan Jonas, Robert Whitman. À travers une sélection d’images et de films, l’exposition veut rendre hommage à l’une des figures majeures de notre temps. »

 

BABETTE MANGOLTE
Installée à New York dans les années 1970, la cinéaste et photographe expérimentale Babette Mangolte a documenté la scène chorégraphique et performative de la ville. Dès cette période,…

https://www.rencontres-arles.com/

Le prestigieux prix avait été précédemment décerné à Susan Meiselas (2019), Sabine Weiss (2020) et Liz Johnson Artur (2021).

Informations pratiques

Du 4 juillet au 25 septembre 2022

Capter le mouvement dans l’espace

Place de la République Chapelle Sainte Anne – Arles, 13200


Actualité d'anciennes étudiantes Master Photographie - sorties de livres


Nadège Abadie, ancienne étudiante du Master Photographie (promotion 2012), cinéaste, photographe et également enseignante à l’ENS Louis-Lumière vient de sortir aux éditions Flammarion Tout ce que je leur dois.

Présentation :

Tout ce que je leur doisDe quoi est faite la vie des femmes ?
De non-dits, de récits murmurés, d’histoires qui ne se racontent pas : les journées interminables, le soin porté aux autres, les nuits d’amour et celles d’angoisse. Pour déchirer ces silences, Nadège Abadie est partie à la rencontre d’une centaine de femmes nées au début du XXᵉ siècle. Ensemble, elles nous rappellent que c’est dans le quotidien que se joue l’essentiel, que c’est dans leurs épreuves ordinaires qu’ont émergé nos droits : notre liberté de voter, de travailler, de se vêtir comme on le désire, d’accueillir un enfant ou pas, d’aimer qui l’on choisit, de s’affranchir.
Chaque chapitre est un lieu habité par ces femmes, où se sont cristallisés le drôle et le tragique de l’existence, son bonheur et son horreur. Suzanne s’est tirée dans le ventre avec une carabine pour échapper à une grossesse ; Monique se souvient des insultes qu’elle a reçues en proposant une loi qui criminalise le viol ; Mireille voyage seule depuis qu’elle a osé demander le divorce.
Avec poésie, elles parlent des choses communes, de ce qui est, de ce que nous sommes, de ce qu’on leur doit.

(Source éditions Flammarion).

Plus d’informations ici.

et

Stéphanie Solinas, ancienne étudiante du Master Photographie (promotion 2001) vient de sortir Le soleil ni la mort aux éditions Delpire & Co.

Présentation :

le soleil ni la mort

Peut-on éviter la mort ? Comment dépasser notre finitude ? Dans Le soleil ni la mort, Stéphanie Solinas interroge cette possibilité du point de vue de la cryogénisation, procédé scientifique, et des croyances qu’elle porte en elle.
Cet ouvrage, dont le titre est inspiré de la maxime de François de La Rochefoucauld, « Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement », se déploie sur un terrain futuriste, à la fois géographique et spirituel. L’artiste questionne notre quête d’immortalité à travers un dispositif croisant une expérience visuelle qu’elle a vécue lors d’un vol en avion avec sa rencontre avec les dirigeants de la société de cryogénisation Alcor, basée en périphérie de Phoenix, aux États-Unis.

Retrouvez plus d’informations, images et vidéos sur le site de l’éditeur.

Certaines des photographies avaient été exposées par ailleurs au Jeu de Paume à l’occasion du Festival d’art contemporain Fata Morgana. Infos complémentaires ici.


Rencontre avec l'Ecole de Münich (HFF München)


Jeudi 19 mai 2022, à l’ENS Louis-Lumière était organisée en collaboration avec l’école de Münich (Hochschule für Fernsehen und Film München) une première demi-journée d’études, un première échange effectué en visio conférence riche de promesse pour l’avenir.

Cette visio conférence s’est déroulée en présence d’enseignants et d’étudiants des deux écoles, ainsi que d’étudiants de La Femis.

Photo de la rencontre

Guillaume PRADEL, étudiant à l’ENS Louis-Lumière, master cinéma, a présenté son travail sur le travelling et le zoom (sans les résultats des enquêtes encore en cours au moment de la conférence).

Un étudiant de l’école de Münich, Manuel LUBBERS, a exposé son travail sur la comparaison entre les capteurs de l’Alexa mini et celui de l’Alexa 65.

Il est déjà prévu que cette matinée d’échange soit suivie d’autres projets communs.

photo rencontre 2

Présentation par les deux étudiants :

Manuel LUBBERS :

Large Format Look – Comparison between the Arri Alexa 65 and Alexa Mini

With the rising trend of large format digital cinema cameras (e.g. Alexa Mini LF / RED Monstro / Sony Venice / etc.) more and more people start discussing the „Large Format Look“. Because there are many misleading formulations and expectations on that specific Look, my thesis takes a detailed look at how the sensor size influences the digital image.

To make the greatest possible differences visible, I compare the super 35mm Alexa Mini with the 65mm Alexa 65, which is the largest sensor digital cinema camera on the market right now. For the test both of the cameras are mounted into a stereoscopic rig, so they are recording the same scene and action with the same perspective center simultaneously. The cameras are recalibrated after every lens change so the nodal points of both systems match perfectly.

By creating several test setups shot on different locations, I’m evaluating the Large Format Look based on the Crop Factor, Perspective, Distortion, Noise Performance, and Resolution. Using the benefits of the stereoscopic rig, I’m able to compare the images of both cameras side by side, as well as on split-screen while always having the same action being recorded. The results of my thesis have been published in print and online magazines such as „American Cinematographer“, „Cine Lens Manual“, „No Film School“ and many more. The thesis contains a high-resolution DCP as well as a written evaluation of the test results.

Guillaume PRADEL :

The Zoom, cinema’s Number 1 enemy?

Through my research, my project is to question the essentially negative preconceptions surrounding the zoom lens.

My research led me to explore the history of this special lens born in 1927, and to collect the testimonies of many professionals. It was also important to confront myself to the experience of shooting with a zoom lens.

My PPM (a PPM is the Practical Part of the thesis) is built around the logic of understanding this tool, and the aesthetic consequences of its use. The comparison with alternative options was also essential.

I have shot a short narrative sequence, including several shots for comparison. Those shots were filmed in 3 different versions: zoom, travelling, and straight jump cuts.

These different versions have been shown to a public so they can analyze and express their feelings and sensations. The public later filled a detailed psycho analysis questionnaire.

A number of viewers have also passed an eye tracker test, to record and analyze their gaze inside the image.

As a future director of photography, the aim was also to conduct a theoretical reflection about the work done on a shot list or a storyboard, and the implied collaboration with a film director.

In a classic feature film, the choice of shots, angles and scales is based on our preconceptions and experiences as viewers or DOPs, regarding the emotional impact of each framing possibility.

The final edit will take advantage of my research and observations to result in a short movie presenting the “best” possible option for each movement.