Prix CST
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La Commission Supérieure Technique de l’image et du Son, l’ENS Louis-Lumière et l’Université d’Evry-Val d’Essonne ont remis le prix qui récompense un mémoire de recherche à Camille Aubriot, promotion cinéma 2020, pour son mémoire Filmer la brume, le brouillard et la fumée : enjeux artistiques et techniques, sous la direction de Sylvie Carcedo (enseignante et référente du master cinéma et Jean-Marie Dreujou (directeur de photographie).
Le jury du Prix de la meilleure recherche était composé de Dominique Vidal (directeur technique chez Buf Companie), des enseignantes et enseignants Bérénice Bonhomme, Kira Kitsopanidou et Vincent Sorrel, et de Hans-Nikolas Locher (directeur du développement à la CST). Le jury récompense ce travail pour son originalité et la qualité de sa démarche d’analyse laissant une part importante aux entretiens avec les professionnels et à l’expérimentation.
Vous pouvez retrouver une présentation complète du mémoire dans le dernier numéro de la Lettre de la CST ici. (page 26)
Camille Aubriot extrait de sa Partie Pratique de Mémoire
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CST Prize
Camille Aubriot, ENS Louis-Lumière student in the Masters in Cinema, wins CST Prize for best research in film and audiovisual technique.
The CST (Commission Supérieure Technique de l’image et du son, a professional association of cinema, audiovisual and multimedia technicians and artists technicians), the ENS Louis-Lumière and University Evry-Val d’Essonne awarded the prize for best research memoir to Camille Aubriot (Cinema, 2020), for her memoir « Filming mist, fog and smoke : artistic and technical challenges », under the supervision of Sylvie Carcedo (course leader and DP) and Jean-Marie Dreujou (cinematographer).
The jury was composed of Dominique Vidal (technical director at Buf Companie), professors Bérénice Bonhomme, Kira Kitsopanisou and Vincent Sorrel, and Hans-Nikolas Locher (director of development at CST). The jury praised the memoir for its originality and Aubriot’s emphasis on both interviews with industry experts and experimentation.
A detailed presentation of the memoir can be found in the latest issue of la Lettre de la CST.
Un Oscar pour une ancienne étudiante de l'ENS Louis-Lumière
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Diplômée de l’ENS Louis-Lumière en 1984 (promotion cinéma), Euzhan Palcy a œuvré comme réalisatrice de fictions et de documentaires, scénariste et productrice.
En 1983, son premier long-métrage, Rue Cases-Nègres, adapté du roman de l’auteur martiniquais Joseph Zobel, connaît un succès public et critique en recevant à la Mostra de Venise le lion d’argent du Meilleur premier film, puis en 1984 un César de la meilleure première œuvre, première réalisatrice à obtenir le prix. Son immense carrière s’est partagée entre les Etats-Unis, la France et la Martinique.
Parmi ses autres réalisations, on retrouve notamment :
- Une saison blanche et sèche, en 1989
- Siméon, en 1992
- Aimé Césaire, une voix pour l’Histoire, documentaire en 1994
- The Killing Yard, en 2001
- Parcours de dissidents, 2010.
L’Académie des Oscars lui décerne en novembre 2022 un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. « Son travail a été source d’inspiration pour bien des réalisateurs, artistes contemporains et romanciers ».
L’ENS Louis-Lumière félicite Euzhan Palcy et salue cette grande dame du cinéma et une incroyable carrière.
Information disponible ici aussi.
Euzhan Palcy entourée du directeur Vincent Lowy et du directeur des études Ghassan Koteit en juin 2022 lors de la cérémonie de remise de la Médaille d’Honneur de la SACD. // Euzhan Palcy surrounded by ENS Louis-Lumière director Vincent Lowy and Ghassan Koteit, director of studies, at the ceremony awarding her the SACD [Society of Dramatic Authors and Composers] Medal of Honor, in June 2022.
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ENS Louis-Lumière graduate wins an Oscar
The Academy of Motion Picture Arts and Sciences will present director Euzhan Palcy with an Honorary Award in November.
Euzhan Palcy (Cinema, 1984) is a fiction and documentary film director, screenwriter and producer.
Sugar Cane Alley (La Rue Cases-Nègres), her first feature film (1983), adapted from the novel by Martinican writer Joseph Zobel, enjoyed considerable public and critical success, and went on to receive the award for best début film at the Venice Film Festival. The following year, the film was awarded a César for best first feature film. Palcy was the first female filmmaker to receive this award. She split her career between the United States, France, and Martinique.
Other films include:
- A Dry White Season (Une saison blanche et sèche), 1989
- Siméon, 1992
- Aimé Césaire: A Voice for History (Aimé Césaire, une voix pour l’Histoire), 1994 (documentary)
- The Killing Yard, 2001
- Parcours de dissidents, 2006
Euzhan Palcy will receive an Honorary Award for her career at the Academy of Motion Picture Arts and Sciences Governors Awards, on November 19, 2022, in Los Angeles. « Her work has been a source of inspiration for filmmakers, contemporary artists and novelists alike », the Academy said in a statement.
The ENS Louis-Lumière extends its warmest congratulations to Euzhan Palcy and celebrates her outstanding career.
C’est la rentrée pour la classe Égalité des Chances
Titres de sections.
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Exposition "ça creuse" organisée par 48+
L’association 48+ organise une deuxième exposition pour l’année 2022 intitulée :
« ÇA CREUSE »
L’exposition se tiendra en septembre du 9 septembre au 30 septembre à la Galerie Mariton, 10 rue Mariton, 93400 Saint Ouen.
Le vernissage de l’exposition aura lieu le jeudi 8 septembre à partir de 18h30, présentation des oeuvres et séances portraits à l’Afghan Box (dirigées par Antoine Bertron).
Présentation :
« L’exposition « Ça Creuse » propose des œuvres s’intéressant au processus de réflexion et sa mise en action. Au-delà de ces deux bornes, la question et la réponse : comment le chemin s’exerce ?
Proposer un creux dans une époque qui exige le besoin essentiel du temps. Travailler pour enlever la matière, descendre pour mieux comprendre et espérer au fond trouver quelque chose. »
Artistes de l’école exposés :
Camille Tirard (Son 3) accompagnée de Camille Vaugon
Arthur Voirin (Photo 2)
Clément Montméa (Photo 3)
Josselin Apertet (Photo 3)
Angel Pandiella (Photo 2) accompagné de Raphaëlle Foulon et Lucas Dussans
Mina Bonduelle (Ciné 2)
Jean-Baptiste Salaün (Photo 3)
Milo Garcia (Photo 3)
Mathieu Gervais de Lafond (Photo 2)
Yann Brecy (Son 3)
Retrouvez plus d’informations sur 48-plus.fr, l’instagram et le facebook de l’association.
Sortie livre été 2022
Titres de sections.
Jean-François Robin, diplômé en 1966 de l’école, directeur de la photographie pour plus de 90 films et membre de l’AFC, vient de publier un nouvel ouvrage :
L’Oeil à la caméra – Cinquante ans d’images
aux éditions l’Harmattan.
Présentation du livre (4ème de couverture ) :
« Pour un chef opérateur, la finalité du tournage d’un film est d’en enregistrer les images. Celles-là resteront, fixées à jamais sur une pellicule ou dans un fichier numérique, et de plus, elles sont reproductibles. On pourra les revoir à chaque fois que le film sera diffusé, dans son intégralité, en extraits ou en photographies. Ce livre raconte donc les images, les souvenirs et les rencontres qui ont illustré ma carrière « d’opérateur de prise de vues » tout au long des quatre-vingt-dix films que j’ai tournés. Des images de tous ceux qui gravitent autour de la création, des images de ceux qui sont en haut de l’affiche et des autres qui restent dans l’ombre, des images du hors champ qui se cache derrière l’écran. Enfin, les images des films qui ont fait l’histoire. Elles sont précieuses et il faut les conserver parce qu’elles constituent une mémoire du cinéma et que chaque art a besoin d’une mémoire. »
Retrouvez une présentation détaillée avec plusieurs extraits sur le site de l’AFC.
Et les informations sur la parution sur le site des éditions L’Harmattan.
Retour sur le partenariat du Master Son avec l'IRCAM
ACMM : Atelier de captation musiques mixtes
Partenariat avec L’Ircam, en association avec des étudiants-musiciens du Pôle Sup’ 93 et des élèves de l’ENS Louis-Lumière.
Un groupe de six élèves ingénieurs du son de l’ENS Louis-Lumière ont participé pendant deux semaines à un atelier sur l’apprentissage et la maitrise de la captation audio d’œuvres de musique mixte (musique combinant une partie instrumentale, jouée des interprètes avec une partie acousmatique, jouée par haut-parleurs, à partir d’un contenu fixé sur bande ou bien d’enrichissements électroniques appliqués en temps-réel) à travers des sessions de travail sur des logiciels dédiés, notamment le Spat, des séances d’enregistrement et de montage audio en studio et la captation du concert de ce soir sous plusieurs formats d’enregistrement stéréo, multicanal et binaural. L’atelier se concluant avec l’enregistrement, mixé en live, du concert de l’atelier des musique mixte dans le cadre du festival ManiFeste de l’Ircam.
Retours en images :
©Sébastien Naves / ©Ircam
Kiefer par Youssef Ishaghpour
Il fallait un esprit comme celui d’Ishaghpour, familier de la philosophie allemande comme de l’histoire de la peinture occidentale pour réussir à donner la dimension de l’œuvre de Kiefer et décrypter les mécanismes sous jacents à son élaboration.
Né sous les bombes, Anselm Kiefer a appris le monde en jouant dans les ruines. C’est l’origine et l’horizon de son œuvre qui s’est voulue, dès le départ, à la mesure de la grandeur auto-proclamée, auto-détruite et ravagée de l’Allemagne, et, partant de là, de celle de l’Histoire de l’humanité entière, depuis la désolation des paysages calcinés jusqu’aux décombres d’anciens temples, et même du désastre originaire inhérent à la création du monde. Héritier de l’idéalisme et du romantisme allemand, Kiefer englobe et s’approprie tout – du matériel et de l’immatériel, du cosmos et de l’univers humain : ses propres rognures d’ongles et les brins d’herbe, l’empyrée, les cailloux et les fleurs, les mythes de diverses croyances (germanique, juive, grecque, chrétienne, gnostique) la parole des poètes(Ingeborg Bachmann, Paul Celan, surtout, et beaucoup d’autres), les traces de l’Histoire, les anges, les plantes et les constellations. Utilisant des matériaux et des techniques divers, démulti- pliant les supports (peinture, sculpture, vitrine, livres innombrables, ateliers grandioses, véritables domaines, cosmos à part entière, Kiefer, devant le désenchantement du monde, a recours, comme Wagner avant lui, au mythe et au « grand art ». Cet essai puissant et profond interroge à travers l’œuvre de Kiefer, la possibilité de l’art dans un monde qui – après Auschwitz – a survécu à sa propre ruine.
Cet essai, médité et écrit pendant 7 ans est parvenu au Canoë en même temps que l’annonce d’une grande exposition Kiefer au Grand Palais de décembre 2021 à janvier 2022.
Babette Mangolte (cinéma, 1966) reçoit le prix Women in Motion 2022
« Installée à New York dans les années 1970, la cinéaste et photographe expérimentale Babette Mangolte a documenté la scène chorégraphique et performative de la ville. Dès cette période, elle a développé un langage photographique et cinématographique fondé sur la subjectivité de la caméra, le rôle central du spectateur dans le dispositif, et la relation du corps humain à l’espace. Dans les années 1980, elle poursuit cette recherche de manière active et rigoureuse, et participe activement à la définition et à la construction d’une archive de la performance, afin de l’inscrire dans un temps et un contexte précis. Son travail nous permet de parcourir plus de cinquante ans de création, marqués notamment par Yvonne Rainer, Trisha Brown, Richard Foreman, Lucinda Childs, Simone Forti, Robert Morris, Joan Jonas, Robert Whitman. À travers une sélection d’images et de films, l’exposition veut rendre hommage à l’une des figures majeures de notre temps. »
https://www.rencontres-arles.com/
Le prestigieux prix avait été précédemment décerné à Susan Meiselas (2019), Sabine Weiss (2020) et Liz Johnson Artur (2021).
Informations pratiques
Du 4 juillet au 25 septembre 2022
Capter le mouvement dans l’espace
Place de la République Chapelle Sainte Anne – Arles, 13200
Participation d'une étudiante de l'école au Prix Mark Grosset
Titres de sections.
Dans le cadre des Promenades Photographiques qui se tiennent à Vendôme du 2 juillet au 27 août 2022, une de nos étudiantes représente l’école en participant au Prix Mark Grosset-SAIF.
Créé en 2007, le Prix Mark Grosset-SAIF « trace un trait d’union entre vingt écoles de photographie internationales, entre les pays, les enseignements et pédagogiques, les langages photographiques. Ce prix destiné à découvrir et promouvoir les jeunes photographes issu.e.s d’école photographique internationales révèle un ailleurs, un nouvel horizon et expose les regards contemporains de la nouvelle génération. (texte de présentation du site du Prix).
Pour l’année 2022, l’ENS Louis-Lumière a choisi Agathe CALMANOVIC-PLESCOFF pour la représenter.
Agathe CALMANOVIC-PLESCOFF y exposera son travail intitulé « Pardon légal« .
Présentation du projet (english below) :
Morceaux de corps difficilement identifiables, arrachés à leur identité, et maintenus au mur par une simple punaise, dans un effort instable. Cette série issue d’archives familiales personnelles, montre les corps des femmes, souvent sexualisés, réifiés, jugés, indépendamment de toute volonté. Ce travail fait suite à une discussion entre deux époques : le choix du pardon des femmes ayant connu la libération sexuelle et ses débordements, contre une génération qui ne veut plus pardonner.
Legal forgiveness
Pieces of bodies hardly identifiable, torn from their identity, and maintained on the wall by a simple pin, in an unstable effort. This series, based on personal family archives, shows women’s bodies, always sexualized, reified, judged, independently of any will. This work follows a discussion between two eras: the choice of forgiveness of women who have experienced sexual liberation and its excesses, against a generation that no longer wants to forgive.
Quelques images du travail créé par Agathe CALMANOVIC-PLESCOFF (copyright Agathe CALMANOVIC-PLESCOFF)
Plus d’informations sur le prix ici.
Plus d’informations sur les Promenades Photographiques ici.
Actualité d'anciennes étudiantes Master Photographie - sorties de livres
Nadège Abadie, ancienne étudiante du Master Photographie (promotion 2012), cinéaste, photographe et également enseignante à l’ENS Louis-Lumière vient de sortir aux éditions Flammarion Tout ce que je leur dois.
Présentation :
De quoi est faite la vie des femmes ?
De non-dits, de récits murmurés, d’histoires qui ne se racontent pas : les journées interminables, le soin porté aux autres, les nuits d’amour et celles d’angoisse. Pour déchirer ces silences, Nadège Abadie est partie à la rencontre d’une centaine de femmes nées au début du XXᵉ siècle. Ensemble, elles nous rappellent que c’est dans le quotidien que se joue l’essentiel, que c’est dans leurs épreuves ordinaires qu’ont émergé nos droits : notre liberté de voter, de travailler, de se vêtir comme on le désire, d’accueillir un enfant ou pas, d’aimer qui l’on choisit, de s’affranchir.
Chaque chapitre est un lieu habité par ces femmes, où se sont cristallisés le drôle et le tragique de l’existence, son bonheur et son horreur. Suzanne s’est tirée dans le ventre avec une carabine pour échapper à une grossesse ; Monique se souvient des insultes qu’elle a reçues en proposant une loi qui criminalise le viol ; Mireille voyage seule depuis qu’elle a osé demander le divorce.
Avec poésie, elles parlent des choses communes, de ce qui est, de ce que nous sommes, de ce qu’on leur doit.
(Source éditions Flammarion).
et
Stéphanie Solinas, ancienne étudiante du Master Photographie (promotion 2001) vient de sortir Le soleil ni la mort aux éditions Delpire & Co.
Présentation :
Peut-on éviter la mort ? Comment dépasser notre finitude ? Dans Le soleil ni la mort, Stéphanie Solinas interroge cette possibilité du point de vue de la cryogénisation, procédé scientifique, et des croyances qu’elle porte en elle.
Cet ouvrage, dont le titre est inspiré de la maxime de François de La Rochefoucauld, « Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement », se déploie sur un terrain futuriste, à la fois géographique et spirituel. L’artiste questionne notre quête d’immortalité à travers un dispositif croisant une expérience visuelle qu’elle a vécue lors d’un vol en avion avec sa rencontre avec les dirigeants de la société de cryogénisation Alcor, basée en périphérie de Phoenix, aux États-Unis.
Retrouvez plus d’informations, images et vidéos sur le site de l’éditeur.
Certaines des photographies avaient été exposées par ailleurs au Jeu de Paume à l’occasion du Festival d’art contemporain Fata Morgana. Infos complémentaires ici.