Séminaire "Enseigner la photographie en Europe"
Une conférence inaugurale et deux tables rondes examinent la notion plurielle de diversité
dans les établissements européens enseignant la photographie.
Mots d’accueil : Laurence Engel, présidente de la BnF ; Vincent Lowy, directeur de l’ENS Louis-Lumière ; Fannie Escoulen, cheffe du département de la photographie au ministère de la Culture
Introduction : Vincent Spinette, Haute École Libre de Bruxelles Ilya-Prigogine (HELB), Belgique
Conférence inaugurale : Raphaële Bertho, maîtresse de conférence à l’université de Tours
Table ronde 1 : Diversité : genre, représentation, représentativité
Depuis 2017, les initiatives pour encourager l’égalité femme-homme dans le domaine de la photographie se sont multipliées. Quel rôle les écoles de photographie peuvent-elles jouer dans ce mouvement ? Est-ce un enjeu national, européen, mondial ? Comment pouvons-nous garantir à tou.te.s un parcours à opportunités égales ?
Modérateur :
Arno Gisinger, maître de conférence à l’université Paris 8
Intervenantes :
Anna Fox (photographe et professeure à UCA, Royaume-Uni).
Véra Léon (enseignante-chercheuse et artiste)
Vladimira Kotra (Institute of creative photography in Opava, Tchéquie)
Marta Gili (directrice de l’ENSP, Arles)
Table ronde 2 : Diversité géographique : la fin de l’eurocentrisme ?
Comment eurocentrisme et diversité se conjuguent-ils ? Une diversité intra-européenne fait elle sens ? Pourquoi choisir une école de photographie européenne ?
Modérateur :
Arthur Crestani (artiste-photographe)
Intervenant.e.s :
Gilberto Güiza-Rojas (artiste-photographe)
Stéphanie Robin (Le Fresnoy)
Vangelis Ioakimidis (TransEurope Photography Project)
Simlova Stepenka (artiste, FAMU, Prague)
Échange avec le public
Conclusion : Véronique Figini, maîtresse de conférence, ENS Louis-Lumière
Cet événement est bilingue français-anglais (traduction simultanée).
En partenariat avec l’ENS Louis-Lumière
Dans le cadre de Paris Photo
Le pass sanitaire est obligatoire pour accéder aux manifestations. Les modalités d’accès étant susceptibles d’évoluer en fonction de la situation sanitaire, nous vous invitons à consulter bnf.fr avant votre venue.
Grande Commande Photographique du Ministère de la Culture
À l’image de la commande DATAR de 1986, les lauréat.e.s de cette grande commande photographique sont missionné.e.s pour réaliser une radioscopie de la France. Les lauréat.e.s disposeront de sept mois pour réaliser un projet photographique et d’une bourse de 22 000 euros.
En 2022, ont été séléctionnés :
- Jéromine Derigny (Photo, 1992)
- France Keyser
- Marion Poussier (Photo, 2003)
- Frédéric Stucin (Photo, 2002)
- Rebecca Topakian (1 an ENSLL puis deux années ENP Arles)
- Franck Tomps (Photo, 1997)
En 2021, ont été séléctionnés :
- Julie Balagué (Photo 2010)
- Samuel Bollendorff (Photo 1994)
- Gilles Coulon (Photo 1988)
- Jean-Robert Dantou (Photo 2003)
- Hélène David (Photo, 1994)
- Bertrand Desprez (Photo 1988)
- Olivier Jobard (Photo 1990)
- Olivier Monge (Photo 1998)
Ainsi que Lionel Charrier, membre du jury
Encore bravo à eux.
Samuel Bollendorff (photographie, 1994) publie « Faiseurs d’anges »
https://www.ens-louis-lumiere.fr/samuel-bollendorff-photographie-1994-publie-faiseurs-danges
Samuel Bollendorff (photographie, 1994) publie "Faiseurs d'anges"
Paru aux éditions du Seuil le 7 octobre dernier, « Faiseurs d’Anges » est le premier roman de Samuel Bollendorff, photographe et enseignant à l’Ecole.
Description :
Le tuba, le slip de bain, le masque, puis les jambes et la partie gauche du buste se dévoilent dans la pénombre rouge du laboratoire. La trace du souvenir d’enfance avec mon père s’imprime d’argent sur le papier photographique. C’est ma révélation. »
Faiseur d’anges est un récit intime qui s’écrit au fil d’un album de famille et de photos personnelles que le lecteur ne peut qu’imaginer. Ce texte délicat fait apparaître la figure du père de l’auteur, ancien psychanalyste volubile qui noue avec son fils un dialogue poétique et troublé marqué par l’achat d’un premier appareil : Samuel sera photographe. Un photographe qui fait peu à peu du reportage un art de la révélation accordant une place de choix à tous ceux que nos sociétés consignent aux marges – exilés, pauvres, malades. Autant de destinées souvent invisibles qui font écho aux absents du roman familial.
Rendez-vous le 17 octobre à 17h à la Librairie Le Monte en l’Air à Paris pour le lancement.
Retour en images sur la soirée de projection de "La Nuit Américaine" à la Cité du Cinéma
Une soirée organisée avec le soutien de :
2avi, Arri, l’Association d’entraide des cinéastes, Next Shot, Panavison, Transpalux et la CST.
Jérôme Cortie (photographie, 2020) présente l'exposition "Sauvegarde retrouvée 2.0" au festival d'Arles 2021
Sauvegarde retrouvée 2.0
Sauvegarde retrouvée 2.0 est la première exposition de l’artiste expérimentateur Jérôme Cortie.
C’est une exposition virtuelle hybride dans laquelle les photographies argentique, numérique et 3 D se rencontrent et se font échos. L’exposition se déploie comme un espace fictionnel au cours d’une fouille archéologique du futur. En 1977, la retenue d’eau de Villeneuve-de-la-Raho dans les Pyrénées Orientales, est créée, engloutissant les cultures préexistantes. Bien des années plus tard, suite à des recherches dans le sous-sol du lac asséché, des «chimigrammes » sont retrouvés. Les chimigrammes sont des images argentiques expérimentales réalisées uniquement à l’aide de chimie photographique, sans appareil photographique ni agrandisseur : ce sont en quelques sortes des images de la chimie elle-même. Dans le scénario de Jérôme Cortie, les chercheurs n’ont alors plus aucun souvenir du passé argentique de la photographie et s’interrogent sur ces images abstraites.
La 3D devient alors un outil d’exploration des données chimiques et de leurs potentielles significations comme de leurs qualités esthétiques. Sauvegarde 2.0 cherche à dresser un pont entre les expérimentations des premiers découvreurs, au travers du chimigramme et de la création d’images de synthèse.
Jérôme Cortie est diplômé de Sciences Po Strasbourg et de l’ENS Louis-Lumière. Son travail s’inscrit dans des recherches autour de la rencontre entre l’analogique et le numérique. Au travers d’une quête de matérialité dans la création d’images de synthèse, il développe un regard poétique qui mêle l’imaginaire et le réel.
Luce Lebart est historienne de la photographie et chercheur pour la collection Archive of Modern Conflict. Ses recherches portent notamment sur l’histoire des techniques et l’archive. Elle est l’auteur de plusieurs livres et a assuré le commissariat d’une vingtaine d’expositions présentées à l’internationale.
Jérôme Cortie
L’univers prolifique de Jérôme Cortie résulte d’un processus créatif qui s’est élaboré au travers d’expérimentations successives tout au long de son cursus de formation à l’Ecole nationale supérieure Louis-Lumière et qui s’est cristallisé dans son mémoire de master et sa partie pratique. Véritable démarche de recherche-création, nourrie d’allers-retours entre pratique et théorie, le projet de Jérôme Cortie interroge une problématique qui explore les limites entre argentique et numérique dans une approche qui unit indissociablement technique et esthétique, articulation essentielle à l’esprit de l’Ecole.
En phase avec les particularismes et transformations du monde professionnel, l’approche pluridisciplinaire est au cœur de la formation du Grade Master de l’ENS Louis-Lumière. On s’y forme aux domaines techniques et artistiques de la photographie, ainsi qu’à ses nouvelles formes d’écriture et l’ouverture vers une hybridation des pratiques tant numériques qu’analogiques est vivement encouragée. Les échanges et les collaborations avec les Master Son et Cinéma dynamisent les projets : Jérôme Cortie a notamment œuvré avec des étudiant.e.s du Master Son. Le mémoire de Master de Jérôme Cortie a été encadré par Claire Bras et Stéphanie Solinas.
Dans le prolongement du programme Echos système, Jérôme Cortie et Immanences éditions publieront à l’automne 2021 un portfolio intitulé qchm_09 qchm_026 qchm_027. Il comprendra trois tirages en quadrichromie réalisés par Anne-Lou Buzot à partir des chimigrammes originaux du photographe. Ces tirages seront accompagnés d’un QR code permettant de les parcourir en réalité virtuelle.
L’exposition bénéficié du soutien de l’Ecole nationale supérieure Louis-Lumière.
Elle a été produite en partenariat avec l’ENS Louis-Lumière
Les tirages par sublimation ont été réalisés par Chromalux et les papiers peints par Picto.
Infos pratiques
Les expositions se déroulent du 4 juillet au 26 septembre
Tous les jours de 10h à 19h30 (la vente des billets cesse 30min avant la fermeture)
Le vernissage à lieu le mercredi 7 juillet (vernissage en continu durant la journée, jusqu’à 21h)
Les tarifs sont 6€ (plein) et 4€ (réduit)
L’adresse est 18 rue de la calade, Arles