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JLG 1982-1984 : Coutard pour quoi ?
Auteur : LEYVAL David
Directeur(s) de mémoire : David Faroult
Cinéma
Résumé : Ce mémoire a pour ambition de déterminer les raisons qui motivent le retour du directeur de la photographie Raoul Coutard aux côtés du réalisateur Jean-Luc Godard dans les années 1980, puis d’en analyser la réussite ou la faillite. Après avoir travaillé conjointement sur quatorze films dans les années 1960, d’A bout de souffle à Week-end, Passion et Prénom Carmen réalisés respectivement en 1982 et 1984 marquent leur réunion et leur ultime séparation. L’un et l’autre ont suivi des parcours différents : Jean-Luc Godard et le cinéma militant, Raoul Coutard et Costa-Gavras ou Edouard Molinaro. Rejouer leur premier film, vingt années après A bout de souffle, c’est renouer avec une certaine approche du cinéma. Cette démarche nostalgique est emprunte de désillusions, dix années avant les Histoire(s) du cinéma. Le cinéma de Jean-Luc Godard est pris en étaux entre une croyance dans l’image cinématographique et une désillusion quant à ses capacités.
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Abstract: This thesis aims to determine the reasons that motivate the return of the director of photography Raoul Coutard alongside the director Jean-Luc Godard in the 1980s, then analyze the success or bankruptcy. After working together on fourteen films in the 1960s, from Breathless to Week-end, Passion and First Name Carmen realized respectively in 1982 and 1984 mark their meeting and ultimate separation. Both followed different paths: Jean-Luc Godard and militant cinema , Raoul Coutard and Costa-Gavras or Edouard Molinaro. Replaying their first film, twenty years after Breathless, is to reconnect with a certain approach to cinema. This nostalgic approach is borrowed from disillusionment, ten years before the History(s) of cinema. Jean-Luc Godard’s cinema is caught between a belief in the cinematographic image and disillusion with his abilities.