La technologie argentique et l’identité de l’image Cinéma, une rencontre entre techniques et conventions


Date : 2020
Auteur : Charles-Hubert MORIN
Directeur(s) de mémoire : Alain Sarlat et Martin Roux

Cinéma

Résumé : A l’ère du numérique, ce mémoire questionne l’identité de l’image cinématographique et les rapports qu’elle entretient avec la technologie argentique, originellement indissociable. Nous tenterons de savoir si les outils de l’image argentique et ceux du numérique permettent l’obtention d’une même perception du rendu plastique. Dans un premier temps, nous tâcherons de définir le Cinéma et plus particulièrement l’image de Cinéma en analysant les composantes technologiques qui la font advenir ; cela sans omettre le contexte sociétal qui motive la création du média Cinéma. L’institution de ce média s’adosserait à des conventions de représentations, fortement dépendantes des technologies employées, ainsi que de leurs évolutions. Dans un deuxième temps, nous mobiliserons la notion d’intermédialité pour éclairer les spécificités identitaires du Cinéma en argentique vis-à-vis des autres médias d’images en mouvements, aujourd’hui omniprésents. Dans ce contexte, nous étudierons spécifiquement les outils argentiques de Cinéma, pour montrer leurs particularités ainsi que celles des gestes qui leur sont associés. Nous décrirons ensuite les formes spécifiques qui en découlent et les conventions qui apparaissent alors, pour se fixer sous forme de repères identitaires forts. Nous posons l’hypothèse que le statut formel de l’image en argentique a aujourd’hui évolué et existe en regard d’autres formes issues du numérique. Pour conclure, nous étudierons avec des aspects scientifiques, mais aussi en situation pratique de tournage, certains moyens argentiques de production d’images, en comparaison avec leurs pendants numériques contemporains.

Mots-clés : Convention, langage, identité, outil, contrainte, geste, interprétation, intention, sanctuaire, aura, relique, fétiche, esthétique de mémoire, marqueur esthétique, technologie, technique, argentique, numérique, image, lumière endogène, lumière exogène.

Abstract: In today digital age, this essay interrogates cinematographic image’s identity and the relation it has with film technology, originally indivisible. We’ll attempt to know if we can get the same percetion of the plastic rendering with film and digital tools. First, by analysing its technologic components and the societal context motivating its creation, we’ll try to define Cinema and more particularly its image. The establishment of that media would be based on representation norms – highly dependant on the used technologies – and their evolution. Second, we’ll choose the concept of intermediality to enlighten the particularities the analogue Cinema identifies itself with ; compares to others omnipresents moving image medias. In this context, we’ll study the film tools to show their specificities and the gesture they involve. Then, we’ll describe which forms and conventions result from those tools. Conventions which will become strong identity bearings. Therefore, we stand the hypotesis that formal analogue status has evolved and exists along others forms arisen from the digital. In conclusion, we’ll compare – scientifically and in practice – some of the film and digital tools of image production.

Keywords: Conventions, language, identity, tool, constraint, gesture, interpretation, intention, sanctuary, aura, relic, fetish, recall aesthetic, indicator aesthetic, technology, technic, film/analogue, digital, image, endogenous light, exogenous light.

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